mardi 23 octobre 2012

Du prétendu droit absolu de se reproduire


Un article du magazine Causette - http://www.causette.fr/articles/lire-article/article-476/sta-rilisations-forca-es-l-euga-nisme-existe-encore.html - dénonce, à juste titre, les stérilisations forcées mais défend curieusement, je cite, « le droit fondamental à procréer. »

Un jour peut-être le droit de l’enfant de ne pas naître sera lui aussi considéré comme fondamental, et s’il naît d’avoir du moins des parents raisonnablement compétents.

A quand une formation scolaire à la parentalité ? Que de drames familiaux seraient évités si les gens réfléchissaient davantage à la nature de leur désir-besoin de poupon-poupée plutôt qu’à la couleur de leur prochain papier peint.

Une question que devrait se poser tout futur géniteur : « Mon enfant sera-t-il heureux de m’avoir, moi, l'insipidité même, comme parent ? » Après un bref passage devant ce miroir, bien peu sans doute oseraient répondre par l’affirmative…

« Tu es jeune et souhaites enfant et mariage. Mais je te demande : es-tu quelqu’un qui de vouloir un enfant ait le droit ? Es-tu le victorieux, le dominateur de soi, le maître des sens, le seigneur de tes vertus ? Ainsi je t’interroge. Ou ce qui parle en ton désir est-il la bête ou le besoin ? Ou bien la solitude ? Ou l’insatisfaction de soi ? »
Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra.